médecine fonctionnelle

La nutrition fonctionnelle met l’accent sur la personnalisation et l’adaptation de l’alimentation afin de respecter les besoins physiologiques uniques des personnes et privilégie une nourriture riche en nutriments, non transformée, diversifiée et non inflammatoire. En Nutrition Fonctionnelle, aucune régime alimentaire n’est privilégié, c’est à dire que qu’il n’existe pas de dogme alimentaire et que les choix de chacun sont respectés (vegan, végétarien, omnivore, régime « sans »). L’essentiel est d’apporter un regard et une approche personnalisée de l’alimentation.

Voici quelques suggestions et idées pour adopter une alimentation fonctionnelle :

  • Il est important de diversifier le plus possible le choix de vos aliments
  • Si possible, maximisez le plus possible les aliments non transformés, non industrialisés
  • Adoptez une alimentation riche en couleurs (« Rainbow Diet ») et diversifiée en phytonutriments (Plant based diet) 
  • Ayez un apport quotidien suffisant en protéines, en bonnes huiles (olive, noix, coco…) et en glucides en proportion raisonnable
  • Limitez les aliments inflammatoires (gluten, produits laitiers, sucre)
  • Nourrissez votre microbiote (flore intestinale) de bonnes bactéries (aliments prébiotiques) afin de maintenir votre barrière intestinale saine pour bien absorber les nutriments et avoir un transit régulier
  • Essayez autant que possible de réguler et de stabiliser votre taux glycémique sanguin, en mangeant des aliments d’indice glycémique bas

Si vous consommez des farines et céréales, les acheter complètes et riches en fibres

En effet, les farines et les céréales complètes sont beaucoup plus riches en fibres que les céréales raffinées et auront donc un indice glycémique moins élevé, ce qui va contribuer au maintien plus stable de votre taux de sucre et favoriser un bon transit intestinale. Idéalement et selon votre budget, choisir des farines et des céréales biologiques. 

Non le gras ne fait pas grossir!

Contrairement aux idées reçues, les bonnes graisses ne font pas grossir, au contraire, elles contribuent à réguler le taux de sucre dans le sang et à brûler les cellules adipeuses. Les bonnes graisses sont la source principale qu’utilise le corps pour produire de l’énergie dans nos cellules (appelée l’ATP) et non le sucre. Un taux de sucre trop élevé dans votre sang et non utilisé en énergie, va être transformé et stocké en graisse car votre corps ne sera pas quoi faire de ce surplus.

Le sucre, un ingrédient hautement inflammatoire

Le sucre raffiné est extrêmement inflammatoire pour le corps. En circulation dans le sang, il attaque notamment les cellules, en créant un stress oxydatif sur celles-ci. Vous pouvez remplacer le sucre raffiné par du miel (si possible non chauffé), ou de la stevia par exemple… Autant que possible, évitez le sucralose et l’aspartame qui ont des effets délétères sur la santé. Il existe plus de 52 noms de sucres différents, apprenez à les reconnaître sur les étiquettes. Privilégiez les produits alimentaires “sans sucre ajouté”.

Le mythe de la tartine pain/beurre/confiture au petit déjeuner

Le petit déjeuner est un moment crucial dans la régulation du taux de sucre, en effet, le corps est à jeun et n’a pas eu de carburant depuis environ 12 heures. Si vous faites le choix de manger le matin, il est donc essentiel de limiter votre consommation de sucres et céréales raffinés au petit déjeuner et de privilégier des apports de protéines et de bonnes graisses (par exemple et en fonction de vos intolérances: œufs, poulet, bacon, lentilles, quinoa, avocat) afin de ne pas provoquer de pics glycémiques… Si votre condition physique le permet, le jeûne intermittent peut également être une option pour aider le corps à réguler et à stabiliser le taux de sucre dans le sang. Si vous souhaitez essayer cette pratique, privilégiez une fenêtre de 16 à 18 heures entre votre dernier repas du soir et votre premier repas du lendemain et observez les réactions de votre corps. 

Trouvez le bon ratio Oméga 6/3

Notre alimentation actuelle est souvent trop riche en apport d’oméga 6 pro inflammatoires. Un ratio équilibré d’oméga 6/3 est essentiel au maintien d’un niveau non inflammatoire et d’un apport en énergie. Un apport riche en Oméga 3 contribue entre autres bienfaits à prévenir et à traiter les maladies cardiovasculaires, à améliorer le traitement du diabète de type 2, et à prévenir et traiter les douleurs articulaires… Les Oméga 3 se trouvent dans les poissons gras du type saumon, truite, sardine, maquereaux, morue et également dans les noix et graines. Manger 2 à 3 fois par semaine des poissons gras vous assure un apport suffisant en Oméga 3.

En cas de petites faims

Si possible, avoir dans votre frigo et vos placards, des aliments SOS petites faims riches en protéines faciles et rapides à préparer (par exemple et en fonction de vos intolérances : sardines, foie de morue, œufs, blanc de poulet, thon, jambon, hummus, mélange de noix et de graines, pois chiches en boites, tartinade de pâté de bonne qualité, avocats, olives, chips de légumes…). Des aliments fonctionnels qui peuvent être facilement incorporés dans une salade de quinoa, une salade verte ou encore d’endives et qui peuvent constituer d’excellents encas. 

Faites vous plaisir!

Le plus important est de ne pas se priver, de ne pas se culpabiliser et de garder le plaisir de manger. Simplement essayez d’observer votre qualité de digestion et votre niveau d’énergie afin de repérer les aliments néfastes pour vous à l’instant T. Votre corps est votre meilleur allié, il sait ce dont il a besoin et ce qui lui fait du mal. Il n’existe pas de régime miracle mais des régimes adaptés et tout réside dans l’équilibre pour avoir une bonne santé.

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